jeudi 6 avril 2017

La fascinante collection de voiture du Shah d'Iran

M'étant lancé dans une série sur l'Iran à l'époque des Pahlavi j'ai appris que le Shah était un passionné d'automobiles.
Disposant de revenus pétroliers colossaux et d'un goût très sûr, il aurait acquis dans sa vie prés de 3 000 véhicules!!!!!!!
Cette collection fut abrité lors de sa chute tant dans des entrepôts discrets que des garages amis.
Outre la plus importante collection de Mercedes 600 landaulet, sa collection comportait tant des Bugatti que des Porsche, Rolls, Mercedes, Lamborghini,......

Peu d'informations officielles sur cette collection qui semble être désormais partiellement exposée dans un musée dédié.... J'ai réussi à glaner quelques images sur la toile que je vous fais découvrir (n'hésitez pas à me donner par message des précisions quant au légendes des voitures):

Citroën SM




Vues d'ensemble d'une partie de la collection

Rolls-Royce Silver-Cloud III Cabriolet

Cabriolet Mercedes W 150

Coupé-chauffeur Pierce-Arrow

Ferrari


Lamborghini Miura

Lamborghini de dos

Lamborghini de face

Mercedes coupé 500K

Mercedes 600 Landaulet

Mercedes 600 Landaulet

Coupé Mercedes

Alignement de cabriolet Mercedes vue de dos

Porsche

Alignement de Porsche





Alignement de Rolls

Coupé Maserati 5000GT







samedi 1 avril 2017

Les fêtes de Persépolis: le Shah en majesté

Souvenez-vous de Persépolis....

Il est de ces fêtes magiques dont l'aura marque durablement le souvenir d'une époque. Les fêtes de Persépolis, au même titre que certains événements mondains tels les grands bals aux comptes desquels figurent ceux de Charles de Besteigui et d'Alexis de Redé, impressionnèrent le monde entier et leur souvenir fait rêver.

Le Shah en 1971 reçoit le monde! Seize souverains régnants et vingt et un présidents de républiques répondent présents. Dans un nouveau Camp du Drap d'or paradent les têtes couronnées et se croisent les plus belles femmes, les plus belles robes, les plus beaux bijoux - l'obligation d'en changer à chaque repas donna lieux à la création d'un bunker afin de les protéger. Un club au sein de ce complexe permet les rencontres informelles durant ces 3 jours.
De cette fête réellement magnifique ressort la volonté d'éblouir et de faire reconnaître la grandeur de l'Iran par les puissances occidentales.
L'amitié franco-iranienne est également célébré par le choix des fournisseurs: presque uniquement des noms français: Jansen, Leleu, Truffaut, Moët et Chandon, Dom Pérignon, Maxim's, ORTF, ...
Jansen fera un travail remarquable: cinquante tentes réparties en cinq allées et composées en véritables appartements: un séjour, deux chambres, deux salles de bain et un appartement de domestiques accueillent les hôtes.

Le 14 octobre 1971 est l'acmé de ces célébrations. Un banquet somptueux dans la grande salle à manger de la tente impériale réunit tous les hôtes pour l'anniversaire de la Shabanou sous d'immenses lustres de plastique, pour des raisons de poids. Leur scintillement répondait à celui des bijoux et venait animer le plafond en soie plissée soleil.

Le splendide son et lumière d'André Castelot se termina par un feu d'artifice mémorable.

Le 15 octobre, la parade militaire de trois heures, diffusée en mondovision dans trente pays fut un grand succès. Présentant les différents uniformes portés par les soldats iraniens pendant 2500 ans, elle avait pour but de montrer au monde entier que l'Iran, fier de son passé, était désormais doté d'une grande armée et capable de jouer un rôle de premier plan dans cette région géopolitiquement complexe.

Ces fêtes, que je vous laisse découvrir en images, furent perçues comme le chant du cygne du Shah qui fut déposé 8 ans plus tard. Parmi ces nombreux amis d'alors peu se proposèrent pour l'accueillir durant son exil....


Emblème officiel des fêtes de Persépolis représentant le sceau de Darius

Arrivée du Shah et de la Shabanou


Vue aérienne du site de Persépolis

Vue d'une allée de tente prise de la place centrale
 

Vue d'une tente de la maison Jansen

La Princesse Grace et le Prince Rainier saluant le Shah et la Shabanou dans le salon d'honneur de la tente impériale


Vue de la grande salle à manger de la tente impériale

Vue du dîner avec le roi et la reine de Grèce, ainsi que l'empereur d'Ethiopie

 
Vue du défilé militaire



mardi 28 mars 2017

Le Palais de Niavaran


Le palais de Niavaran, désormais inclus dans la ville de Téhéran (Iran), fut construit pour Mohammad Reza Pahlavi (1919-1980), dernier Shah d'Iran au sein du complexe palatial de Sa'dabad qui avait été initié par Nasseredin Shah (1831-1896), souverain Qadjar.
Ce dernier y prenait ses quartiers d'été et fit construire, au sein de ce parc de 120 hectares, le palais Sahebqaraniyeh. Ahmad Shah, (1898-1930), dernier souverain Qadjar, aimait également à s'y reposer et fit édifier un pavillon qui demeure dans le parc. Cet ensemble palatial, après que Mohammad Reza Pahlavi ait fait raser une partie des pavillons plus anciens, comporte 18 bâtiments.


Le dernier Shah y fit édifier un palais moderne terminé en 1968 afin d'accueillir sa famille dans de bonne conditions de confort et de sécurité. La famille impériale occupa ce palais jusqu'à son départ en exil en 1979.

Ce palais - dit actuellement le palais blanc - est un exemple intéressant de l'architecture de la deuxième moitié du XXème siècle. Son architecte Mohsen Foroughi (1907-1983), initiateur de l'architecture moderne iranienne était très francophile. Il fut formé à Janson-de-Sailly (Paris) puis à l'Ecole des Beaux-Arts (Paris, promotion 1937). L'œuvre de ce disciple d'André Godard (1881-1965), bien que fortement influencée par le France, se nourrit d'inspirations nationales antiques. Nous pouvons y voir une volonté de restaurer par l'architecture la grandeur de l'Iran.


Si l'architecture extérieure de ce bâtiment a un caractère très administratif, les intérieurs, probablement de Jean Royère (1902-1981), sont extrêmement marqués par l'Art Français des XVIIIème et XIXème siècle. De magnifiques tapis persans ornent les sols.
Composé de 54 pièces réunies sur 9000 m2, le bâtiment répondait aussi bien aux nécessités des réceptions officielles du couple impérial qu'à celles d'une vie de famille. Le Troisième niveau accueillait les appartement privés de l'ensemble de la famille.




Façades extérieures du palais de Niavaran

Grand Hall


Salle-à-manger


Salle de conférence




Salon de réception

Salon de réception


Bureau-salon de l'Impératrice Farah


Probablement chambre du Shah

Chambre de l'Impératrice



jeudi 9 mars 2017

Alexandre Serebriakoff à Groussay


Alexandre Serebriakoff (1907-1994) et le château de Groussay

Le château de Groussay fut acquis par Charles de Besteigui (1895-1970) en 1938. Construit pour la duchesse de Charost entre 1815 et 1823, cette propriété présentait le grand avantage de ne pas être classé au titre des monuments historiques et donc de pouvoir être remaniée en profondeur.
Elle fit donc l'objet d'un très grand chantier décoratif mené par le propriétaire conjointement avec le décorateur Emilio Terry (1890-1969). Marqué par une nostalgie éclectique et la volonté de créer des intérieurs cossus et harmonieux, l'œuvre de Charles de Besteigui a durablement marqué l'esthétique des intérieurs européens. Ce "grand genre" magistralement exécuté tirait ses origines dans toute l'Europe tout en procurant une impression de décor français inimitable mâtiné de confort à l'anglaise.


Vue du Hall de Groussay (A. Serebriakoff)


Vue de la lanterne du Hall de Groussay (A. Serebriakoff)
Vue d'une des chambres du château de Groussay (A. Serebriakoff)


Bibliothèque du château de Groussay (A. Serebriakoff)



Bibliothèque du château de Groussay (A. Serebriakoff)




Vue du salon bleu du château de Groussay (A. Serebriakoff)

lundi 6 mars 2017

Hommage à Alexandre Serebriakoff (1907-1994)

Aquarelliste et décorateur de talent, Alexandre Serebriakoff (1907-1994) nous permet de voyager grâce à ses œuvres dans des intérieurs délicats et raffinés. Cette promenade dans les décors de la Café Society nous fait pénétrer un cadre de vie unique créé pour quelques "happy few" dont l'ambition était d'inscrire une vie mondaine trépidante dans un décor à la mesure de la qualité de leurs hôtes.



Salon de l'Hôtel Lambert pour le baron A. de Redé


Bibliothèque de l'Hôtel Lambert pour le baron A. de Redé



Grande chambre de l'Hôtel Rodocanachi


Vue d'un bureau pour un commanditaire anonyme


Vue d'un grand salon (1946)